C’est comme une mauvaise drogue.
Aspiré par la cyber matrice, tentant coûte que coûte de faire bonne figure.
Partageant une expérience distraite par un scintillement d’étoiles qui se révèle une nuée de trous d’épingles fluorescents.
Comme cette nuit tourmentée.
Entre deux mondes.
Angles démoniaques – ténèbres confortables.
Du baratin à haute densité rayé sur des tableaux noirs.
Shooté, assis au milieu du gué entre la terre de la liberté et olé Mexico.
L’expérience doit-elle être partagée ?
Ce jeu des réseaux sociaux a-t-il une fin ?
Avons-nous choisi d’être là ?
Et qui contrôle ce truc ?
Est-ce moi ou la machine ?
Bordel, je veux juste être libre.
Avoir un endroit où exprimer ma créativité.
J’ai été plus proche du divin que je ne pourrais jamais l’être.
Comment ne pas vouloir le partager ?
Que le monde sache que je suis encore en vie.
Si toutefois quelqu’un s’en soucie ?
Vais-je recevoir des caresses si je publie comme il faut ?
C’est comme chercher de la tendresse dans ce bordel de Tijuana.
Muy bien mi amor
Au moins suis-je aimé pour quelques dollars de plus.
Ne suis-je moi-même qu’une racoleuse d’attention ?